Les rôles et fonctions des anneaux

La bague chevalière a des origines très anciennes. Également utilisé comme sceau, il montrait un sang noble et transmettait, en se transmettant, même l’âme des propriétaires précédents, racontant leur histoire. 

Aujourd’hui principalement utilisé comme emblème du style personnel, il continue de communiquer un sentiment d’appartenance et de liberté d’expression. Les bagues sont plus que des bijoux accrocheurs. Dès le début, ils ont servi d’amulette, d’indicateur de statut social et même de vérificateur de signature. Savez-vous comment les gens pourraient utiliser leurs bagues autrement ? Si votre réponse est « non », cet article vous éclairera sur la finalité de ce petit ornement.

C’est une autre histoire : en fait, elle ne naît pas du déroulement d’un discours, mais d’un objet d’art unique, précieux, personnel et personnalisé que nous avons choisi. Et dans le choix lui-même, cette histoire commence déjà…

L’histoire d’un nom serti dans un bijou :

Pourrait-on parler d’un bijou serti dans un nom ? Aussi… Car la personne reste au centre de cette histoire et avec elle son nom, gravé dans l’éternité de l’histoire d’une génération, de son passage dans le temps infini de cet univers.

Déjà les pharaons et les membres de la haute société égyptienne portaient une chevalière, en or et en faïence : un symbole qui renvoyait à sa personne, comme emblème du pouvoir. (1000-2000 avant JC)

Plusieurs spécimens ont été déterrés qui remontent à la Mésopotamie au 36ᵉ siècle avant JC).

Au Moyen Âge, ce type de bijou a cessé de représenter le « pouvoir du moi » et est devenu un témoin du pouvoir et de l’importance de toute une famille ou une lignée : comme le blason héraldique sur le bouclier des chevaliers témoignait de l’ordre d’appartenance. : d’où, probablement, aussi la définition de « chevalier ring » (chevalière).

La bague « sceau » : Elle tire ce nom d’un usage pratique de son utilisation pour la validation de documents importants, qui sont estampillés en imprimant l’emblème figuré en relief sur l’anneau sur la cire à cacheter chaude.

Ces bagues, maintenant également connues sous le nom de chevalière et bague rose, étaient si personnelles qu’elles étaient initialement détruites à la suite du décès de leur propriétaire ou enterrées avec le corps du défunt. Plus tard, heureusement, la coutume est apparue de les transmettre de génération en génération.

Si à l’origine ce type de bagues était l’apanage des hommes, au fil du temps, elle s’est également répandue chez les femmes. Sa grande surface laisse place à des compositions de pierres précieuses et le blason familial fait place à des noms de personnes signalés avec des initiales ou en toutes lettres.

La chevalière fait partie de l’équipement funéraire d’un membre de la haute aristocratie lombarde, enterré dans une tombe de la nécropole de Trezzo sull’Adda (Milan).

Réalisée en or et ornée d’un burin, la chevalière est ornée d’un visage masculin barbu figurant le souverain ou un haut dignitaire du royaume lombard, chargé de signer les documents d’un sceau. L’effigie masculine stylisée évoque les caractéristiques physiques traditionnelles du noble lombard. Le geste du personnage, en revanche, fait référence au signal typique des empereurs et commandants romains lorsqu’ils demandaient le silence pour parler à l’armée. A l’intérieur de la lunette court l’inscription négative RODCHIS V ( ir ) IL ( lustris ) ,  » Rodchis illustre homme « , qui a permis l’impression du symbole du notable sur de la cire ou autre matériau.

Le reste de la tenue, à laquelle appartenait le sceau, comprenait des armes (une spatha , un couteau de combat, des couteaux et un fer de lance), des sceaux de ceinture d’épée, une croix en feuille d’or, des éléments d’un bouclier, des éperons et des fragments de mors de cheval.

Une ancienne tradition :

Manifeste de soi, la bague chevalière a des origines très anciennes : dès le 36e siècle avant JC, les peuples de Mésopotamie utilisaient sa forme archaïque comme sceau commercial pour des objets en terre ou autre. Cependant, ce n’est qu’au cours de l’Égypte ancienne que la production de la véritable bague prend racine : qu’elle soit en or, en pierre ou en faïence égyptienne, la bague-sceau ornait les doigts des pharaons et des représentants de la haute société – religieuse ou autre – manifestant leur pouvoir, ainsi que leur ego, à travers des gravures personnelles.

Mais c’est certainement au Moyen Âge que la valeur singulière-noble du chevalier s’aiguise et se charge de sens : ainsi la bague devient un emblème non seulement du pouvoir individuel, mais de toute la famille à laquelle elle appartient – le plus souvent noble – dont les membres, en le portant, montraient l’importance de leur lignée, de leur raffinement et de leur culture.

La bague chevalière est donc un tatouage élitiste transmis au cours des siècles qui – dans les bons comme dans les mauvais moments – a réussi à nous parvenir : témoins de l’ère moderne, n’oubliant jamais le passé.

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